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Évolution des marchés 2019 Q4

Janvier 2020

Bonjour,

Que de changements en un an! Par rapport à 2018, l’année 2019 a été la scène d’un important redressement. Malgré l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, l’incertitude entourant le Brexit et le ralentissement de l’économie mondiale, l’année aura été étonnamment agréable. La plus longue période haussière de l’histoire s’est poursuivie en 2019, les marchés mondiaux ayant profité au second semestre des mesures de relance supplémentaires des banques centrales mondiales et d’un accord préliminaire entre les États-Unis et la Chine. À la fin de l’année, toutes les grandes catégories d’actif étaient incontestablement en territoire positif.

Canada

L’indice composé S&P/TSX a progressé de 22,9 % en 2019, après avoir chuté de 11,6 % en 2018. La reprise a été généralisée; en effet, 9 des 10 secteurs de l’indice S&P/TSX ont affiché des résultats positifs pour l’année. La seule exception a été le secteur des soins de santé, mis à mal par la liquidation des titres axés sur la marijuana. Le prix du pétrole, mesuré par le West Texas Intermediate (WTI), a commencé l’année à environ 45 $ pour la terminer à près de 61 $, soit un gain de 35 % qui a eu une incidence positive sur les marchés canadiens. À ce stade-ci, les prix du pétrole devraient s’apprécier du fait des tensions croissantes entre les États-Unis et l’Iran, ce qui profitera vraisemblablement à l’indice S&P/TSX.

États-Unis

Les marchés boursiers américains ont affiché une hausse importante en 2019. L’indice S&P 500, le Dow Jones et le Nasdaq ont respectivement grimpé de 31,5 %, de 25,3 % et de 36,7 %. Ils ont principalement bénéficié de l’accord commercial préliminaire entre les États-Unis et la Chine, et de la politique accommodante de la Réserve fédérale américaine à l’égard des taux d’intérêt. Des taux d’intérêt plus faibles feront en sorte de réduire les frais d’intérêt assumés par les consommateurs sur tous leurs biens, des prêts hypothécaires aux prêts automobiles. Quant aux sociétés américaines, cette baisse bonifiera leurs bénéfices futurs.

Marchés étrangers

Sur les marchés étrangers, les actions internationales ont augmenté de 22 % en dollars américains, selon l’indice MSCI EAEO. Les marchés européens ont été encouragés par les signes de résolution du Brexit après les résultats des élections au Royaume-Uni. À l’amorce de 2020, il semble que l’économie européenne se contracte à un rythme plus lent après quelques années difficiles. Les principales économies asiatiques ont poursuivi leur recul. Les marchés ont été portés par des mesures de relance budgétaire et des conditions de crédit plus accommodantes. Les investisseurs espèrent qu’elles soutiendront aussi l’ensemble des économies de la région.

Politique des banques centrales

En 2019, la Banque du Canada s’est démarquée de ses homologues, choisissant de ne pas réduire son taux directeur et de le maintenir à 1,75 %. Elle a indiqué qu’il était peu probable qu’elle intervienne à court terme, tant qu’elle ne comprendrait pas mieux l’incidence du ralentissement de l’économie mondiale sur l’économie nationale. En 2020, les taux devraient diminuer très progressivement.

Pour sa part, la Réserve fédérale américaine a réduit son taux du financement à un jour 3 fois, le faisant passer de 2,50 % à 1,75 %, dans un contexte de ralentissement de la croissance au pays. Ces décisions s’appuient sans doute sur l’incertitude et les tarifs découlant du différend commercial sino-américain. La Réserve fédérale a indiqué qu’elle prendrait le temps d’évaluer les données reçues avant de procéder à un autre rajustement.

Perspectives

En 2020, le plus long cycle économique de l’histoire sera probablement soutenu par la faiblesse des taux d’intérêt. Rappelons qu’un contexte économique positif ne se traduit pas nécessairement par des rendements supérieurs à la moyenne. Les marchés financiers sont prospectifs, et le thème de cette année misera vraisemblablement sur la réalisation puisque la plupart des rendements de 2019 ont été alimentés par les prévisions de bénéfices très élevés des sociétés en 2020. Il est peu probable que les bénéfices des sociétés correspondent à ces objectifs ambitieux. Par conséquent, il serait prudent que les investisseurs ne fondent pas les rendements de cette année sur ceux de l’an dernier.

Comme toujours, si vous avez des questions au sujet des marchés ou de vos placements, je suis là pour y répondre.

Cordialement,